Dans notre société nous sommes souvent incités à adopter des rôles spécifiques pour répondre aux attentes de notre entourage, de notre milieu professionnel, ou même de notre propre vision de succès.
Ce phénomène, peut devenir une véritable prison psychologique, confinant l’individu à un rôle qui ne reflète pas nécessairement sa véritable nature ou ses aspirations profondes.
La genèse du « personnage ».
Le « personnage » se construit progressivement. Dès l’enfance, nous apprenons à satisfaire les attentes de nos parents, enseignants, et pairs.
À mesure que nous grandissons, ces attentes deviennent de plus en plus complexes et contraignantes.
Pour certains, le rôle imposé devient une seconde peau : l’élève modèle, le professionnel performant, l’ami toujours disponible, etc. Ces rôles, bien que valorisés socialement, peuvent être en décalage avec notre véritable moi.
Les conséquences sur la vie personnelle.
Être prisonnier de ce « personnage » peut avoir des conséquences désastreuses sur la vie personnelle. En cherchant constamment à correspondre à une image fabriquée, on risque de perdre le contact avec ses propres désirs et besoins.
Le sentiment d’aliénation peut s’installer, menant à des états de stress, d’anxiété, voire de dépression. Les relations personnelles peuvent également en souffrir, car elles se basent souvent sur une façade plutôt que sur une authenticité partagée.
Se défaire du rôle.
Cela nécessite une prise de conscience et une volonté de s’affranchir des chaînes invisibles qui nous lient à ce rôle. Cependant, la peur de décevoir, de perdre l’approbation sociale, ou même de se confronter à soi-même peut freiner cette démarche. De plus, les pressions externes – familiales, sociales, professionnelles – peuvent rendre cette libération encore plus complexe.
Vers une vie authentique.
Pour retrouver une vie authentique, il est essentiel de reconnecter avec soi-même. Il est également crucial de s’entourer de personnes qui nous acceptent pour ce que nous sommes réellement, et non pour le rôle que nous jouons.
La clé réside dans l’acceptation de sa vulnérabilité et de ses imperfections.En somme, être prisonnier de son « personnage » est un piège insidieux qui peut gâcher une vie.
Pourtant, avec courage et détermination, il est possible de se libérer de ce carcan et de retrouver une existence plus épanouissante et authentique.
Voilà c’est le coeur de mon métier, prendre conscience de ces personnages à travers lesquels on croit vivre, et les remercier gentiment pour leur aide durant notre enfance et notre entrée dans la vie d’adulte là où justement arrivent leurs limites. Il est grand temps de vivre.
Si ça vous parle … vous savez où me trouver.