« Il faut porter en soi un chaos pour mettre au monde une étoile qui danse. »
Le chaos dont parle Nietzsche n’est pas celui des troubles, de la violence, des pyromanes de l’Histoire.
Le chaos fécond, lui, ressemble beaucoup à ce que j’appellerais — l’état d’indéfinition.
Le chaos – pas la destruction, mais l’indéfinition.C’est le moment où tu n’es plus déterminé par :
- ta peur du jugement,
- ta place sociale,
- ta famille,
- ton passé…
C’est ce moment où rien n’est encore gelé dans la réalité.
Où tu peux choisir un nouveau niveau de conscience.
Nietzsche parle d’étoile.![]()
![]()
![]()
![]()
Je te le dis avec expérience : c’est souvent au bord du gouffre que l’on aperçoit pour la première fois le fil.
Quand tu n’as plus rien à perdre :
- tu n’es plus manipulable,
- tu n’es plus achetable,
- tu n’es plus pris dans les pièges de l’apparence,
- et tu deviens dangereux, étrange pour certain — parce que tu redeviens libre.
C’est là, précisément là, que peut naître l’étoile.
Et c’est pourquoi la vie, parfois, nous arrache tout. Ce n’est jamais gratuit. C’est une préparation.
![]()
![]()
![]()
Tu sais, au fond de toi, la réponse. Mais je peux t’aider à la regarder.
Lorsque je n’avais plus rien à perdre, je n’étais pas nue : j’étais désencombrée.
Tous ces fatras de vanités, de possessions, d’images à vouloir sauver… pfft.
C’est alors seulement que quelque chose peut commencer à se dire à condition de l’entendre et de l’écouter.
Dans ce dépouillement extrême — que Nietzsche appelle parfois le grand midi, parfois la transvaluation, parfois le chemin vers le surhumain — l’être cesse d’être attaché à la peur.
Car la peur n’est que l’ombre portée du désir de conserver.
Et lorsque tu n’as plus rien à conserver, il ne reste que ce que tu es vraiment.
Pas l’image. Pas la fonction.La flamme. ![]()
![]()
![]()


