Cette phrase de Patrick Chamoiseau dit quelque chose de simple et de bouleversant : la vraie liberté n’allège pas… elle redresse.
On croit souvent que la liberté, c’est tout lâcher, tout poser, tout abandonner.
Mais Chamoiseau nous rappelle que la liberté est une responsabilité : celle de se choisir soi, de marcher droit dans sa propre direction, et d’assumer ce qui fait sens. Libre de choisir nos contraintes.
La liberté n’est pas un poids de plus. C’est un axe.
Ce qui nous écrase, ce n’est jamais la liberté.
C’est tout le reste : les attentes des autres, mais aussi les nôtres, les rôles forcés, les anciennes obligations, les loyautés invisibles, les habitudes qui ne nous ressemblent plus.
Dès qu’on retire ces charges-là, le corps respire.
Le dos se déploie.
L’être se relève.
Et quand on porte enfin ce qui est à nous, seulement à nous… ce n’est plus un fardeau : c’est un alignement.
Et c’est exactement ce que l’on explore dans Continuum.
Continuum, c’est un espace pour déposer les poids qui courbent l’âme : les anciens réflexes, les discours intérieurs hérités, les obligations inconscientes, les directions prises par réflexe plus que par désir.
On y réapprend à reconnaître ce qui est à porter -parce que ça nous élève ; et ce qui est à laisser – parce que ça nous écrase.
Quand on retrouve sa propre verticalité, quelque chose change :
- les décisions deviennent plus simples,
- les choix plus clairs,
- le mouvement plus naturel.
Porter la liberté, ce n’est pas se libérer de tout.
C’est se libérer de ce qui n’est pas soi.
