Houuuuu c’est égoïste ça !!!! Voyons.
On parle souvent du don, de la générosité, de l’amour offert à l’autre — mais on oublie parfois une vérité essentielle : on ne peut vraiment donner que ce que l’on possède.
Personne n’est parfait ni comblé en tout. C’est être suffisamment en paix avec soi-même, enraciné, nourrit intérieurement. Cette plénitude intérieure permet le don véritable : un geste libre, sans attente, sans pression. Un don qui vient de l’abondance, et non du manque.
À l’inverse, lorsque l’on donne depuis un état de vide, le geste s’accompagne souvent d’attentes silencieuses : reconnaissance, retour, affection. Il ne s’agit plus d’un don, mais d’un appel — pour grossir le trait c’est du deal, du commerce.. Et ce cri peut passer inaperçu, ou être mal compris. Et là c’est le drame !
Ainsi, celui ou celle qui se sent carencé cherchera naturellement à combler ce manque à l’extérieur : dans les autres, dans les relations, dans les expériences. Mais tant que l’on ne s’est pas rencontré soi-même, tant qu’on ne s’est pas offert un minimum d’amour ou de soin, tout ce qu’on cherche chez l’autre risque d’être perçu comme une dette non payée. Et surtout ici nous ne sommes pas en maîtrise, au contraire la dépendance s’installe avec les conséquences qu’elle provoque.
Le don commence par soi. Se nourrir, se connaître, se respecter, c’est créer le terreau d’une générosité saine. Ce n’est qu’une fois satisfait que l’on peut véritablement déborder sur les autres — avec sincérité, avec justesse, et surtout, avec liberté.

Si ça vous parle … suite au prochain post.