Beaucoup pensent que la préparation mentale, c’est apprendre à se détendre, à être zen, à visualiser, ne plus jamais douter…
En ce qui me concerne, c’est plutôt l’inverse.
La préparation mentale ne cherche pas à te rendre confortable par le confort, non.
Elle t’entraîne à agir même quand tu as peur, à avancer même quand tu doutes, à te tenir debout même quand le terrain se dérobe sous tes pieds.
Elle tend à rendre l’inconfort confortable.
Parce que ce qui compte vraiment, ce n’est pas de gagner ou de perdre, ce n’est pas même le résultat final.
Ce qui compte, c’est qui tu deviens à travers chaque défi.
Quand tu traverses une épreuve, tu développes :
- De la résilience, en te relevant encore et encore,
- De la clarté, en apprenant à voir au-delà des émotions,
- De la puissance intérieure, en découvrant que tu peux faire bien plus que ce que tu croyais.
Le résultat ? Il finit toujours par suivre; sauf qu’il devient secondaire, une conséquence naturelle.
La vraie victoire, c’est d’arriver à la fin d’un parcours et de pouvoir dire : « Je ne suis plus la même personne.
J’ai grandi, et ça, personne ne peut me l’enlever.
« Alors, la prochaine fois que tu affrontes un challenge, souviens-toi : ce n’est pas ce que tu obtiens qui compte, c’est la personne que tu deviens en chemin.Je pense à Alexis Vastine, boxeur olympique au destin tragique.
Malgré des défaites douloureuses et des décisions injustes, il répétait : »Rien n’est jamais figé. »
Cette phrase résume parfaitement l’essence de la préparation mentale.
Une défaite ne définit pas qui tu es, tout comme une victoire ne garantit pas qui tu deviens.
Ce qui compte, c’est ta capacité à rebondir, à continuer, et à écrire la suite de ton histoire.
