On parle souvent de technique, de physique, d’entraînement.
Mais ce qu’on oublie, c’est que le plus grand adversaire est parfois en soi.
La peur de l’échec te pousse à jouer petit, à ne pas tenter, à te cacher.
Le besoin d’être reconnu te fait courir après l’approbation des autres, au lieu de jouer pour toi.
La blessure d’injustice te pousse à voir des attaques partout et te coupe de l’équipe, du public…
La colère refoulée explose au pire moment, sur le terrain ou en dehors.
La comparaison permanente te fait perdre confiance et te détourne de ton propre chemin.
Tout ça, ce sont des ombres.
Des blessures, des peurs, des émotions qu’on cache… mais qui finissent toujours par ressortir et saboter tes performances.
Traverser ses ombres, c’est quoi ?
Ce n’est pas devenir parfait.
C’est oser voir en face ce qui te freine, comprendre d’où ça vient… et en faire une force.
Ta peur devient vigilance, une conscience plus fine du risque.
Ta colère devient énergie canalisée au service du jeu.
Ton besoin de reconnaissance devient confiance en toi.
Ta comparaison devient inspiration et non plus une prison.
Un athlète aligné n’a plus besoin de prouver. Il joue libre, clair, solide.
Le vrai travail mental, ce n’est pas de “penser positif”, de se croire le meilleur, le plus fort, le plus humble, le plus….
C’est d’apprendre à traverser ses ombres pour révéler sa propre lumière.
Et toi, qu’est-ce qui te freine aujourd’hui… et que tu pourrais transformer ?
