Lorsqu’une personne s’engage dans un coaching profond, c’est souvent parce que le problème qu’elle veut résoudre est ancien, parfois enraciné depuis des années.
Au début, elle est motivée. Elle fait des efforts, elle s’investit.
Cependant faire des efforts ne garantit pas la transformation.
À un moment, inconsciemment, la personne peut commencer à se leurrer elle-même.
Elle sent que ça bouscule trop, que ça remet trop de choses en question, on perd une sorte de confort, d’espace connu…
Alors, elle s’éloigne subtilement du processus, tout en se racontant qu’elle avance.
Puis arrive le moment où elle cherche du réconfort. Elle va se tourner vers ses proches : Ils vont vouloir la protéger, la rassurer, lui dire qu’elle a déjà « beaucoup fait ». Certains vont même chercher un coupable ou des excuses : le coach, la méthode, les circonstances…
Et là, le danger est grand.
En voulant la réconforter, ils la désarment.
Elle se retrouve confortée dans l’idée que « ses efforts suffisent »… alors que la transformation n’est pas encore là.
C’est précisément là que le rôle du coach prend toute sa valeur.
Le coach est là pour :
Recadrer, garder le cap, même quand ça secoue.
Le réel est la règle du jeu.
Peu importe les efforts. Peu importe les excuses. Ce qui compte, c’est :
Le vrai coaching, c’est accepter de regarder en face la réalité, sans se cacher derrière des « j’ai essayé » ou « j’ai fait de mon mieux ». Parce qu’à la fin, ce qui compte…
Ce n’est pas combien d’efforts on a fournis. C’est de sortir de l’abîme, du statu quo, rien d’autre.


