La Pitié dangereuse de Stefan Zweig raconte l’histoire d’un jeune officier qui, par culpabilité et par sens du devoir, se met à “aider” une jeune femme handicapée.
Il ne l’aime pas. Il n’est pas prêt. Il ne sait pas dire non.
Alors il fait ce que beaucoup font :
Il compense, il protège, il rassure… sans jamais avoir le courage de dire la vérité.Et c’est là que tout dérape. Zweig nous montre avec une précision chirurgicale que la pitié n’est pas de la bonté.
La pitié, c’est :
vouloir éviter le malaise,
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Dans le roman, cette pitié devient un poison.
Elle prive l’autre de sa dignité, de sa force, de sa capacité de grandir.
Elle transforme la relation en dépendance. Et elle finit en catastrophe. Pourquoi ? Parce que la pitié n’est PAS un acte d’amour. C’est un acte d’évitement.
Je retrouve souvent ce scénario dramatique en consultation :
- les personnes qui veulent trop aider,
- trop sauver,
- trop protéger…par pitié – n’osent pas dire ce qu’elles pensent vraiment.
- Elles se perdent.Elles empêchent l’autre de se construire.
- Et elles s’enferment dans des émotions qui ne leur appartiennent pas.



Dans Continuum Coaching, on fait l’inverse :
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C’est ce que Zweig raconte à travers la tragédie de Hofmiller : quand on n’ose pas être vrai, on crée de faux liens, et ces faux liens finissent toujours par casser.
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Et la présence – la vraie – est la seule manière d’honorer l’autre sans le diminuer.