On vise petit, on choisit ce qu’on est sûr de réussir, on reste dans le connu.
On joue à ne pas perdre… plutôt qu’à vraiment se dépasser.
Pourquoi ?
Parce que notre ego ne veut pas échouer.
Il préfère une petite victoire certaine à une grande aventure incertaine.
Mais quand on se concentre uniquement sur la progression, tout change.
On vise plus grand, on se fiche du score final, on veut juste apprendre, évoluer, grandir.
Le résultat devient un indicateur, pas une menace.
Et parce qu’il n’y a plus de peur de perdre, on ose des défis qu’on n’aurait jamais tentés avant.
On redevient joueurs, curieux, libérés.
Le paradoxe ?
Ceux qui se fixent des objectifs pour progresser, sans se crisper sur l’issue… finissent souvent par aller plus loin que ceux qui visent juste à “gagner”.
C’est ce que j’ai observé la semaine dernière avec mon fils, il a suivi un stage de tennis où visiblement selon son point de vue il était le dernier car il ne réceptionnait pas toutes les balles. Le dernier jour il y a un tournoi, et la veille au soir il n’était pas enchanté du tout. Je l’ai invité à oublier le classement, et de rester lucide lui et moi savons qu’il ne sera pas premier et voilà c’est ok acceptons le ; visons autre chose, visons la progression et le plaisir de récolter l’évolution de son jeu sur cette semaine. Bingo il est sur le podium, la victoire est une conséquence, pas un objectif en soi.
Et toi…
Te poses-tu des défis pour progresser, ou choisis-tu seulement ceux que tu es sûr de réussir ?
