Nos « ombres », ce sont toutes les parts de nous que nous n’aimons pas voir, pas reconnaître, pas accepter.
Nos peurs, nos hontes, nos blessures, nos failles, nos colères, nos contradictions.
Nos instincts qu’on refoule, nos émotions qu’on juge « faibles », nos pensées qu’on cache.
« L’ombre est tout ce qu’une personne refuse de reconnaître en elle-même, mais qui finit par surgir dans sa vie. »
Carl Gustav Jung
Pourquoi traverser nos ombres ?
Parce que ce qu’on refoule en soi ne disparaît jamais.
Cela agit en silence, dans nos choix, nos peurs, nos relations, nos limites.
Ce qu’on rejette devient maître de nous dans l’ombre.
Traverser nos ombres, c’est oser aller voir :
- Ce que je fuis.
- Ce que j’accuse chez l’autre mais qui est aussi en moi.
- Ce que je nie par peur d’être jugé.
- Ce que je n’assume pas de mon propre passé.
Ce travail n’est jamais confortable. Mais il est libérateur.
Parce qu’en reconnaissant nos ombres, nous arrêtons de leur donner du pouvoir en secret.
Nous les intégrons à notre conscience, et elles deviennent des forces au service de notre évolution, plutôt que des boulets qui nous entravent.
La lumière, ce n’est pas l’absence d’ombre. C’est l’ombre reconnue et traversée.
Quand tu traverses ce qui te dérange en toi, ce qui te fait peur, ce qui t’humilie, ce qui te freine…
Tu cesses de fuir, de combattre contre toi-même.
Tu commences à marcher libre, plus serein, plus complet.
La lumière qui en naît n’est pas naïve, elle est solide, éclaire le réel, avec ses paradoxes, ses douleurs et ses beautés.
L’ombre non traversée crée des chaînes invisibles.
L’ombre traversée devient force, maturité, sagesse.
