Chez les ados, on valorise souvent « l’esprit d’équipe », « l’entraide », « le fait d’être sympa et coooool”
Certains tombent dans un piège invisible : vouloir plaire à tout le monde, se montrer toujours disponible, partager son goûter, offrir des tournées, faire les devoirs des autres, prêter ses affaires sans retour, dire oui pour faire partie du groupe, rendre service sans oser dire non…
Pour une large mesure c’est pour ne pas être rejeté, critiqué ou mis à l’écart, ce n’est plus de la générosité, c’est de la survie sociale.
Et à long terme, cet « altruisme forcé » use.
- On se sent utilisé.
- On se met la pression.
- On perd confiance.
- On s’épuise à vouloir tenir une image.
- On est tributaire du regard des autres et donc indirectement être à leur merci.
A l’inverse :
Un ado qui ose dire non, poser ses limites, ne pas prêter, ne pas aider sur commande… est souvent traité d’ »égoïste ».
Il apprend simplement à se respecter, de lui à lui et vis à vis des autres, il pose un cadre, une limite déclarée.
👉 Le vrai équilibre, ce n’est pas entre donner et ne rien donner.
C’est entre choisir librement de donner… ou oser dire non sans culpabilité.
À l’école comme ailleurs, l’altruisme est beau… quand il est choisi, non imposé.
On peut aider les autres sans s’oublier.
Et on peut se respecter sans être rejeté.
C’est cette nuance qui fait toute la différence — et qui construit une vraie confiance intérieure.
C’est votre comportement qui éduque le comportement des autres dans les relations inter-personnelles.
Révisez votre éducation, observez là où vous avez cédé aux pressions et comment c’est difficile de revenir sur le leste qu’on a lâché ? Car c’est devenu un acquis, un dû.
Ceci est réversible.
